Aujourd’huin, nous connaissons les sons, les visualisons, grâce à nos appareils perfectionnés oscilloscope et autres.
Mais qu’en était-il au XIX ème siècle ?
Karl Rudolph Koenig, né le 26 novembre 1832 à Koenigsberg, en Prusse, est un physicien allemand qui s’est intéressé principalement aux phénomènes acoustiques.
ll arrive à Paris vers 1852, et devient élève du célèbre luthier Jean Baptiste Vuillaume (1798-1875).
Six ans plus tard, il ouvre sa propre affaire. Il est rapidement apprécié pour ses diapasons et ses appareils de mesure acoustique aussi bien auprès des physiciens que des musiciens.
Entre autre, il inventa la capsule manométrique et la méthode d’analyse des sons par le miroir tournant, méthode décrite dans cette expérience.
Traité élémentaire de physique expérimentale et appliquée – Ganot – 1860
Capsule manométrique de Koenig pour l’analyse des sons
En A Le son à pénètre par une embouchure dans la capsule de Koenig, elle agit sur une membrane en caoutchouc qui divise en deux partie la capsule. De l’autre côté de la membrane, une tubulure envoie du gaz d’éclairage.
Les déformations de la membrane sous l’effet du son font varier la pression du gaz de sorte que la flamme varie en hauteur au rythme des vibrations sonores.
Les mouvements de la flamme sont analysés au moyen d’un miroir tournant.
Voici une reconstitution, avec du matériel d’époque de l’expèrience du physicien Rudolph Koenig, expèrience qu’il réalisa vers 1860.
Le recueil « Quelques expèriences d’acoustiques » de 1882 téléchargeable sur le site de la Bibliothèque nationale de France (gallica.bnf.fr)
Merci Jean charles F6AAY.