Hier soir, notre cher Président, Christophe F1APJ, nous a proposé un test grandeur nature, sur l’importance réelle de la puissance HF nécessaire pour être correctement reçu.
Nous étions tous en AM sur la bande des 80m, à la nuit tombée.
Il est passé en quelques instants, pour éviter le QSB, de 300 à 200 puis à 100, à 50, à 20, à 10 et, enfin, à 2WHF rayonnés.
Moi-même, ainsi que la plupart de ses correspondants, n’ont presque pas noté de baisse auditive de son signal, entre 300 et 20WHF ! A 10WHF c’était encore bien audible et même à 2W seulement !
Certes, la propagation était bonne et Christophe utilise une bonne antenne, mais force est de constater que la puissance ne fait pas toujours tout !
Quand on sait que, théoriquement, si un émetteur de 400W est reçu 59+10dB, il sera reçu 59 avec 40W (soit 10 fois moins) et encore 57 avec 2W seulement, on aura tout compris !
Or, il n’y a rien de comparable entre un émetteur de 400W et un émetteur de 40W, en matière de difficulté de construction, d’approvisionnement en pièces détachées et, surtout, en matière de coût !
Certains OM arrivent parfaitement bien avec un TX Géloso des années 60, délivrant une cinquantaine de watts. Et c’est avec cette puissance que j’ai réalisé mon premier DXCC en phonie.
Certes, qui peut le plus peut le moins, mais il n’y a pas de déshonneur à utiliser une puissance « raisonnable », en fonction toutefois de la qualité de l’antenne.
Et puis, il est toujours possible d’impressionner son correspondant, en annonçant 160WPEP… pour 40W réels !
À bientôt sur l’air…
Jean-Pierre VÉNEMBRE
F6BGV