Michel F2IF, participe depuis très longtemps aux QSO AM.
Il se situe dans le Rouergue, une très jolie région située entre Montauban, Villefranche du Rouergue et Albi.
Le Village de Bozoul
Michel a posé ses valises à Puylagarde, à 15 Kms de Montauban
Le chateau de Puylagarde
Voici son parcours :
J’avais 14 ans, lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la radio, comme beaucoup de jeunes, j’ai commencé à construire mon poste à galène pour écouter la station de Romainville en PO dans le 93, distant de mon domicile d’environ 15 km,j’avais installé une antenne dans ma chambre.
Il se trouve que mon père écoutait sur son BCL les radios Suisses, et lorsque le BCL était libre je découvrais les radioamateurs dans la bande des 40 m en AM, une véritable découverte pour moi, ces radioamateurs qui parlaient avec un poste de leur fabrication, rien à voir avec l’émetteur de Romainville en PO.
J’avais toujours été attiré par le morse, ce langage très mystérieux pour moi, qui me passionna tout au long de ma vie.
Lorsque j’ai eu 19 ans, je décidais de m’engager dans un régiment de transmissions ou j’avais une chance de devenir radio. Je fus donc affecté au 8ème Régiment de Transmissions du Mont Valérien à Suresnes.
Le stage radio commença en mai 1953, terminé en septembre de la même année, avec mon 151 TRANS dans la poche. J’avais fais la connaissance pendant ce stage de FA3KT, qui me présenta à un OM de Paris pendant un quartier libre, ce fût un grand moment que de visiter une station radioamateur. (F3TM je crois).
On demandais des radios pour servir dans les transmissions sahariennes, je fus volontaire immédiatement, et je pris le service dès mon arrivée à Ouargla dans le sud saharien.
Ce n’était plus des messages d’exercices, mais un véritable travail d’opérateur.
Retour au pays 18 mois plus tard, avec ma formation de radio, j’intégré le stage d’opérateur d’écoute situé toujours au mont Valérien, mais ne pouvant continuer
Ce job, je passais dans le privé, et c’est quelques années plus tard que je passais ma licence d’OM, une formalité, puisque j’avais le 151 et 251 TRANS, il ne restait que la construction du TX, un quartz une 6V6 en doubleur et une 807 au final, une antenne MD2AC dans le jardin du QRA et mon premier contact sur 20 m, en CW, était les VP8. c’était en avril 1958. Les années passèrent et ce n’est qu’en
1996, que je retrouvais FA3KT perdu de vue, pendant presque 50 ans, avec l’indicatif F5IVB, dans le sud de la France. Dès 1960, la BLU arriva, et adieu l’AM, j’ai retrouvé l’AM au début du 21èmé siècle, elle était toujours là.
Les TX et RX :
Emetteur AM avec 2 x 6146 modulées par 2 x 807
Imposant l’émetteur, il y a un rack amplification avec 2 x 813 au cas où…
Un AME 7G, un RS560 et deux oscilloscopes : Un Tektronix et un Ribet Desjardins